Rénovation d’une maison des années 70 : comment conserver son cachet ?

Rénovation intérieure : respecter l’identité du lieu

Depuis plus de 15 ans, Julie Barrere rénove des maisons dans la région de Pau (64) avec son mari. Passionnée par la dimension artistique de ce type de projet, elle a une idée fixe (à laquelle on adhère parfaitement) : un lieu que l’on rénove doit pouvoir conserver toute son âme !

Challenge relevé pour Castellanos, d’autant que cette fois, notre cliente n’avait pas pour projet de revendre le bien immobilier mais de s’y installer avec sa famille. Une mission réalisée en partenariat avec l’architecte Philippe Valero (64). A partir des planches d’inspirations de Julie Barrere (photos et croquis), nous avons réalisé des dessins techniques mêlant les idées de la cliente et nos ajouts « made in Castellanos » pour en faire un lieu vraiment coup de cœur.

Petite plongée dans l’architecture des années 70

On aime l’idée que, dans les années 70, les maisons se concevaient presque comme des organismes qui s’intégraient à leur environnement : elles étaient comme vivantes et l’ensemble changeait, évoluait en harmonie. En design, la tendance était à la rondeur et à une sorte de mélange entre anticonformisme et confort. Qui aurait envie de perdre cette identité en rénovant une maison de cette époque ?

« J’ai fait appel à Castellanos car je sais l’entreprise capable de créativité, tout en respectant mes propres choix visuels en matière de design intérieur », explique notre cliente. « A l’image de la paroi courbe mais très linéaire posée entre le cellier et la cuisine, nous avons réussi à garder cet esprit typique des années 70. Recourir au bois a permis à la fois d’apporter de la chaleur et de travailler sur cet aspect linéaire qu’on aime tant. »

Un projet de rénovation qui a du cachet, de la cuisine au salon !

Pour le travail de la cuisine, tout est parti de cette paroi courbe en bois. Dans cette pièce de vie, « la volonté était de cacher l’électroménager dans le mobilier, d’avoir un lieu fonctionnel tout en gommant les choses les moins esthétiques : ce qui est beau dans le frigo par exemple, ce sont plutôt les bons petits plats qu’on y met, pas besoin de voir sa façade ! »

Castellanos a fait en sorte de retrouver les formes arrondies au niveau de l’îlot central et en bout de banquette, un choix qui permet d’ailleurs d’optimiser l’espace de circulation de la pièce.

« Le coin repas reprend les codes des années 70, avec cette banquette confortable, destinée à accueillir des moments conviviaux », reprendre notre cliente. « Globalement, Castellanos a respecté notre choix de recourir à des couleurs neutres, qui me permettent de marier les genres et les objets. »

Dans le salon, on fait face à une cheminée à la fois fondue dans le décor, intégrée à un élément du mobilier, et capable d’apporter une touche de couleur vive pour égayer l’intérieur. Dans les chambres, on joue sur les espaces « niches », qui offrent de nombreuses possibilités de décoration et permettent ainsi de faire évoluer le lieu avec le temps.

Pour Julie Barrere, « ce mélange des genres est essentiel car il permet de s’approprier les lieux et de les rendre uniques et à notre image. C’est notamment cette ambiance qu’on peut retrouver sur ma boutique en ligne Jolila.Studio, qui propose mes créations et mes coups de cœur ! »